Macérât hydro/glycériné « frais »
Un macérât hydro-glycériné fait mi novembre,
rien d’exceptionnel mais c’est le 1er que je fais avec un fruit frais…
Une bonne poignée de grains d’une belle grenade mure à point,
provenant du Maroc où c’était la pleine saison mise à macérer
dans un mélange 70% de glycérine végétale additionnée de 30% d’eau
et de conservateur (géogard 221).
3 semaines plus tard:
Un magnifique liquide rouge foncé au doux parfum,
qui, je l’espère, fera des merveilles dans mes crèmes !
J’ajoute souvent ces extrait en remplacement de la glycérine végétale
dans mes « potions » à hauteur de 2 à 6% max.
Mini topo sur l’extrait de grenade:
Les fruits du Grenadier (Punica granatum L., Pomegranate tree en anglais) ainsi que ses graines, son écorce et ses fleurs sont utilisés depuis des milliers d’années pour leurs propriétés médicinales au Moyen-Orient, en Asie et en Amérique Latine, régions dont cet arbuste est originaire. Utilisé historiquement pour soigner les maladies gastro-intestinales et les affections parasitaires, la grenade attire depuis quelques années l’attention des scientifiques en tant qu’agent protecteur contre les maladies cardio-vasculaires et le cancer.
L’extrait de grenade possède en effet de fortes capacités antioxydantes et anti-inflammatoires liées à la présence d’anthocyanes, de tanins ellagiques et de tannins hydrolysables.
Les puissantes propriétés antioxydantes de la grenade en font un ingrédient de choix pour la cosmétique, en particulier dans les produits dermatologiques visant à protéger la peau du cancer. Par ailleurs, l’extrait de grenade est déjà incorporé dans plusieurs lignes de produits cosmétiques qui exploitent son parfum, ses propriétés hydratantes et adoucissantes ainsi que ses effets raffermissants.
(sources extrait du site:http://www.sfa-site.com/?q=node/235 )
Macérations objectif: le parfum
Ça fait longtemps que j’ai envie d’essayer ces méthodes
d’extraction de parfum sur certaines plantes, fleurs, noix…
mes recherches m’ont poussé a faire des macérations dans
de l’eau + glycérine : on extrait bien le parfum de certaines
plantes sèches ou fraîche mais c’est difficile a je n’aime pas
trop les incorporer dans des préparations tel que les baumes
ou baumes à lèvres, je trouve que la glycérine leurs donne
un effet « collant » pas très agréable.
Des macérations huileuses à chaud ou à froid : fonctionne bien avec
pas mal de plantes sèches très odorantes comme la vanille, les fèves
tonka, les épices (pour les fraîches je n’ai jamais réussi) mais les
parfums sont trop discrets pour les utiliser tels quels, je les utilises
assez souvent en complément pour « booster » une odeur.
Je suis entrain d’expérimenter la macération dans l’alcool à
différents degré en fonction des fleurs, racines ou autres parties
utilisées de la plante. cette macération est appelé alcoolature et se
fait sur des plantes sèche et dans un but thérapeutique ce qui n’est
pas mon cas ici, je ne cherche qu’a retenir essentiellement le parfum.
J’ai donc mis à macérer trois flacons dans de l’acool à 90° dont j’ai
fait descendre le degré à 45° en le couplant à de l’eau distillé
en utilisant la table de dilution ici Clic/clic:
- 1er flacon:
17gr de violettes fraîches
(préalablement mise sur un sopalin et sur le radiateur une demi-journée)
+ 1 fève tonka passée au pilon dans 200ml d’alcool à 45°.
- 2ème flacon:
17 gr de violettes fraîches (comme au-dessus)
+ 17 gr de boutons de roses du Maroc dans 200 ml d’alcool à 45°.
- 3 ème flacon:
1/2 gousse de vanille de Madagascar
+ 1 fève tonka écrasée dans 100 ml d’alcool à 45°.
Ensuite suivant le résultat olfactif (si c’est réussi) je procéderais
comme chez Madame Parfum Clic/Clic en y ajoutant un fixateur tel
que du Benjoin ou de la poudre d’iris (mais j’ai peur que cette
dernière ne vienne troubler et précipiter l’eau de toilette) et
un conservateur ( bien que l’alcool soit grandement présent).
Je fais aussi des essais de parfums avec huiles essentielles,
cires florales et fragrances pour faire des petits baumes pour
se parfumer. J’ai trouvé plein de bon conseils chez Hooly
Clic/Clic et re-Clic , et dans mes forums chouchoux….
Je rappelle que je ne cherche pas le côté thérapeutique
de ces macérations, juste essayer d’extraire le parfum
des plantes dans un but olfactif.
Et vous vous avez essayer avec d’autres méthodes ?
Racontez nous, moi ça m’intéresse !
Quelques test de macérâts…
C’est pas tout d’essayer de faire soit même ses produits,
il y a des envies qui demandent anticipation et patience,
j’ai dans la tête quelques projets je vous en donne un bref aperçu…
Comme de nombreuses savonnières,
je crève d’envie de maîtriser cette fameuse racine Orcanette !
Quand on voit ici , et là, là , ou encore par là et à bien d’autres
endroits encore ce qu’on arrive à faire avec…
Ni une ni deux, j’ai mis en route deux macérâts ,
un dans dans un mélange eau/glycérine (30/70%)
et l’autre dans de l’hv de Soja.
un peu gore non?
Ca fait une bonne dizaine de jours que tout ça baigne
dans le noir en vue de quelques futurs petits savons jolis…
Ce n’est pas un secret,
j’adore le parfum du patchouli,
j’en ai en He, j’ai fait un extrait
hydro/glycérine qui donne
un bon parfum avec la poudre
offerte par Titemarie,
mais j’avais envie d’essayer
de restituer un peu de ces effluves
dans de l’huile pour la capturer incorporer dans mes baumes
et avec un peu d’espoir dans quelques savons, je trouve son odeur
vraiment différente de l’he, plus douce et moins agressive !
Puis comme c’est la saison par chez moi,
j’ai mis quelques jolies violettes très odorantes
à trampouiller dans mon « mix » eau/glycérine,
non pas pour leur merveilleux parfum, car il ne tient pas mais,
à ajouter à quelques futures crèmes pour ses vertus émollientes.
Je viens de recevoir des larmes de myrrhe et du bois de santal,
si quelques unes d’entre vous ont des idées sur la manières de les
utiliser à part pour faire des encens(c’est pour ça que je les ai commandé),
ce serait vraiment gentil !
Au fait… c’est bientôt la saison de pâquerettes, et ma foi,
en espérant que mère nature soit aussi généreuse que l’an dernier…
Je vais pouvoir faire une belle récolte…
Avis aux amatrices, n’hésitez pas à m’en demander !
Macérats glycerinés
Ou devrait-on dire « extrait hydro-glycériné »
et non « macérat », qui est un mot qui n’existe pas…
mais une réduction du mot « macération ».
Je me lance enfin à tenter quelques une de mes idées
pour pouvoir parfumer mes crèmes,
et profiter des leurs propriétés.
Ça fait longtemps que j’ai envie d’en faire mais,
plus par crainte de rater qu’autre chose je n’avais jamais osée…
J’ai passé une bonne partie de l’après-midi
à chercher des infos,
les plus cohérentes et je penses les plus sures
sont celles trouvée sur le forum des céphées
une recette données par michele:
qui réalise ses extraits hydro-glycérinés ainsi:
(copié collé de sa formule)
- 1 part de plante broyées
- 4 parts de solvant (eau/glycérine à 30/70)
- conservateur en fonction de la quantité préparée
Mettre dans un flacon en verre stérile,
boucher et agiter tous les jours pendant 10/15 jours puis filtrer.
EDIT:
« j’apporte une précision pour les extraits hydro-glycérinés:
Certaines plantes boivent littéralement le solvant
donc il ne faut pas hésiter à en rajouter par rapport
à ma formule sinon, on n’a plus grand chose à filtrer. »
Donc voilà j’ai réalisé 5 petits test d’extraits:
Camomille romaine séchée
Poudre de Patchouli
Bâtons de Vanille
Roses jaunes ancienne odorante séchées
Mélange de Roses jaunes ↑ et rouges séchées
Joli non ?
J’ai bien hâte d’en sentir le résultat.